chaire UNESCO 651

chaire UNESCO 651

La Chaire UNESCO en innovation pour le développement durable (651) a été attribuée en 2004 à l'Ecole Supérieure d'Ingénieurs de Marseille (ESIM), Marseille (France) et a été transférée à l'Ecole centrale Marseille en 2007.


La Chaire UNESCO en innovation pour le développement durable (651) a été attribuée en 2004 à l'Ecole Supérieure d'Ingénieurs de Marseille (ESIM), Marseille (France) et a été transférée à l'Ecole centrale Marseille en 2007.

Cette chaire de réseau soutient les activités du RMEI. Ses principaux objectifs sont de :

- promouvoir un système intégré d'activités de recherche, de formation, d'information et de documentation dans le domaine de l'innovation pour le développement durable ;

- favoriser les collaborations entre chercheurs de haut niveau et professeurs de renommée internationale, notamment au sein de la Méditerranée et en appui au RMEI.

Liste des responsables de chaire

  • Philippe Zanin   2004 - 2007
  • Léo Vincent      2007 - 2014
  • Olivier Boiron    2014 - actuellement « Rôle des chaires UNESCO dans la promotion du développement durable.
     
    Par Sonia Bahri, responsable de la section de la coopération internationale dans l'enseignement supérieur.

    Conférence donnée à l'occasion des 10 ans du RMEI à Marseille en mai 2007.
    C'est un honneur et un plaisir pour moi de participer à ce colloque international sur la formation et la mission des futurs décideurs du monde économique en Euro-Méditerranée dans une perspective de développement durable, organisé par la Chaire UNESCO en Innovation pour le Développement développement durable à l'occasion des 10 ans du Réseau Méditerranéen des Ecoles d'Ingénieurs.
    Je tiens à remercier et à féliciter les organisateurs et plus particulièrement Monsieur Fabre, Directeur de l'Ecole Centrale Marseille, et Monsieur Léo Vincent, Directeur Adjoint et Directeur des Affaires Internationales de l'Ecole Centrale Marseille, et responsable de la Chaire UNESCO, pour cette excellente initiative.

    Celle-ci nous offre en effet, dans cette très belle cité méditerranéenne de Marseille, carrefour historique des échanges méditerranéens, un espace de rencontres et de débats et nous permet de participer à ces moments précieux, parfois trop rares, de réflexion et d'échanges entre ingénieurs, étudiants, professeurs et des chercheurs de plusieurs pays, décideurs politiques et décideurs économiques, sur un sujet aussi crucial que celui du développement durable dans le bassin méditerranéen et de la mission des ingénieurs.

    Ce Symposium est un exemple de cet échange, de ce dialogue entre les différents partenaires de cette coopération intellectuelle internationale qui est l'essence même de l'UNESCO, qui allie théorie et pratique, la présentation qui donne voix à une pensée, une politique, une vision pour le l'avenir et l'atelier qui met davantage l'accent sur les différents aspects de leur mise en œuvre concrète.

    Le développement durable est indéniablement l'un des thèmes transversaux et prioritaires de l'action de l'UNESCO.

    Dans le domaine de la science, l'UNESCO contribue activement à sa promotion et à sa mise en œuvre.
     
    Il y a peine quelques jours, du 10 au 12 Mai, faisant suite aux discussions lancées au Sommet du G8 à Saint Petersbourg en juillet dernier, le

    Premier ministre Italien et le Directeur général de l’UNESCO ont inauguré le Forum de l’UNESCO et du G8, à Trieste, sur le thème de l’Education, la Recherche et l’Innovation. Ce Forum Mondial a discuté les interconnexions entre les trois composantes du triangle éducation, recherche scientifique et innovation technologique dans la perspective du développement durable. Il a également cherché à identifier les opportunités pour les pays industrialisés ainsi que pour les pays en développement.

    Dans le domaine de L’éducation, les principales priorités de l’UNESCO sont "l’Education Pour Tous (EPT)" et la "promotion d’une éducation de qualité", indispensables au développement durable. En décembre 2002, l'Assemblée générale des Nations Unies a en effet adopté la résolution 57/254 relative à la Décennie des Nations Unies pour l'éducation en vue du développement durable (2005-2014) et a désigné l'UNESCO comme organe responsable de la promotion de la Décennie.L’objectif global de la Décennie est d’intégrer les principes, les valeurs et les pratiques du développement durable dans tous les aspects et à tous les niveaux de l’éducation et de l’apprentissage. Cet effort éducatif vise à encourager les changements de comportement afin de créer un avenir plus viable du point de vue de l’intégrité de l’environnement, de la viabilité économique et d’une société juste pour les générations présentes et futures.

    Pour l’enseignement supérieur et plus spécialement lorsqu’il s’agit de sciences et de technologie, les enjeux sont particulièrement importants, puisque les élèves ingénieurs auront cette responsabilité extraordinaire de contribuer à inventer le monde de demain et que c’est la qualité de la formation qui leur sera donnée qui les aidera à relever ce défi.

    Le développement durable qui comporte ainsi une dimension environnementale, sociale et économique, est un concept des plus interdisciplinaires qui soit, impliquant une approche à la fois scientifique et technique, éducative, culturelle et juridique où les sciences sociales et la communication jouent également un rôle clé. Qui peut aujourd’hui prétendre par exemple que la culture et la sauvegarde du patrimoine immatériel de l’humanité ne font pas partie de son développement durable. De même, qui peut imaginer que les TICs puissent rester à l’écart d’une stratégie de formation en vue du développement durable. C’est donc dans l’ensemble de ses programmes dans tous ses domaines de compétence, que l’UNESCO cherche a promouvoir le développement durable comme un garant indispensable à la paix dans le monde.

    Le programme des Chaires UNESCO joue à cet égard un rôle d’une importance stratégique. En effet, le Programme UNITWIN et CHAIRES UNESCO qui a été lancé en 1992 lors de la 26ème session de la Conférence générale de l'UNESCO, a été conçu comme un plan d'action international pour l’avancement de la recherche, de la formation et du développement des programmes d’enseignement supérieur par la mise en réseaux et l’encouragement de la collaboration inter-universitaire par le transfert des connaissances à travers les frontières.
    UNITWIN est l'abréviation de "University Twinning and Networking" (jumelage et mise en réseau des universités). Il faut rappeler que ces Chaires qui concernent plus de 70 domaines d’études et de recherche, dans les domaines de compétences de l’UNESCO, c’est à dire, l’Education, les Sciences, la culture et la communication ne sont pas des Chaires universitaires au sens où on l’entend habituellement. Il s’agit de réseaux universitaires dont la coordination revient à une Chaire UNESCO, comme cela est le cas de l’Ecole Centrale de Marseille.

    Le partenariat est ouvert à des ONG, des fondations et des organismes publics ou privés intéressés par les activités menées par la Chaire UNESCO, mais la Chaire doit nécessairement être établie dans une université ou un établissement d’enseignement supérieur.

    Une base de données contient les informations sur les Chaires, indiquant pour chacune d’entre elles les personnes à contacter, les partenaires, les événements organisés et les recherches et les publications réalisées - Programme UNITWIN Chaires UNESCO.

    Dès sa création, le Programme a suscité un grand intérêt de la part des Etats membres de l’UNESCO. Aujourd’hui plus de 600 Chaires UNESCO et 67 réseaux UNITWIN installés dans plus de 730 institutions de 121 pays fonctionnent dans le cadre du Programme.

    Certains font un travail remarquable, et sont mondialement connus, comme le réseau ORBICOM en matière de communication ou les Chaires UNESCO-Cousteau sur les éco-systèmes et la biologie marine, le Réseau sur les glissements de terrain au Japon à l’université de Kyoto, le Réseau mondial sur le dialogue interculturel et inter-religieux pour n’en citer que quelques-uns.

    Etant l’un des domaines prioritaires de l’UNESCO,

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